Vous êtes à la recherche d’un investissement immobilier dans le Nord-Ouest de la France ? Vous souhaitez accéder au prix de l’immobilier secteur par secteur et ville par ville et connaître les points d’intérêts susceptibles d’apporter une plus-value à votre future acquisition ? Au travers de cette publication, nous revenons un moment sur les caractéristiques particulières de l’immobilier dans le Nord-Ouest, puis nous évoquerons le cas de plusieurs promoteurs présents sur le territoire, répondant à ces caractéristiques. Chaque région de France a ses particularités sur le marché de l’immobilier.
Sommaire
Le tour d’horizon de l’immobilier dans le nord-ouest après la crise
Le quart Nord-Ouest de la France est désormais constitué administrativement de trois sous-régions qui sont la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la Normandie. Avec l’entrée en confinement et le phénomène épidémique lié au Covid-19, nombreux sont les observateurs de l’immobilier qui auraient pu craindre un effondrement, notamment pour tout ce qui concerne les projets d’acquisition. Il n’en est rien et le Grand-Ouest peut se targuer de connaître une certaine dynamique immobilière dans certaines régions comme en Loire-Atlantique ou en Bretagne. Cette situation favorable peut être mise en parallèle avec le comportement des cadres, qui seraient désormais 48% à réfléchir à la possibilité de « s’installer au vert »*. Ils seraient également près de 68% dans le même sondage à déclarer vouloir déménager dans l’hypothèse où ils n’auraient pas à quitter une situation professionnelle.
Ainsi, une étude récente menée par le Conseil régional des notaires confirme une « consolidation des prix » dans le nord-ouest, en même temps qu’une raréfaction de l’offre dans certains secteurs comme à Nantes ou sur le littoral*. Après la période de confinement, les notaires font également état d’un regain d’intérêt pour certains types de logements, offrant davantage d’espace extérieur – maison avec jardin ou appartement avec terrasse selon les cas. Une situation pouvant s’expliquer par un phénomène d’après-crise, l’espace devenant même le premier critère de choix devant l’accès aux services de proximité et aux transports en commun.
Le type d’immobilier recherché à l’heure actuelle
De fait, la plupart des projets immobiliers recensés concernent davantage des acquisitions de résidence principale ou en seconde accession, pour un public disposant déjà d’un capital et / ou d’un emploi stable. Il n’en va pas forcément de même pour un public de primo-accédant et les jeunes ménages, réputés plus frileux au sortir de la crise. Une situation « d’attentisme » qui ne devrait cependant pas perdurer dans le temps, selon l’estimation de Damien Ruaud, président du conseil régional des notaires, mettant en avant la vitalité de certains secteurs industriels lourds dans le nord-ouest comme l’agroalimentaire*.
En résumé, si le marché de l’immobilier dans le Nord-Ouest demeure fondamentalement le même qu’avant la crise, avec une offre toujours très faible, le prix au mètre carré s’envole dans certains secteurs. Par exemple, on constate une augmentation importante de 13,6% du prix au mètre carré des appartements neufs en Ille-et-Vilaine sur un an. Même chose pour l’immobilier ancien qui a connu, en Loire-Atlantique, une hausse de +11% sur un an pour atteindre la barre symbolique des 3 000 euros*.
Avant d’en choisir un dans votre région il est important de savoir ce qu’est un promoteur immobilier et quel est son rôle.
L’avis des promoteurs immobiliers en Normandie
Les agences immobilières situées dans le quart Nord-Ouest confirment pour la plupart un regain d’intérêt pour la vente immobilière, notamment pour les résidences secondaires. D’après une première étude sur l’immobilier post-confinement réalisée par l’un des acteurs majeurs des transactions immobilières PAP, des départements tels que l’Eure en Normandie figurent parmi les plus recherchés, y compris par un public de parisiens*. Elodie Peres, responsable de l’agence Cimm Immobilier Gisors dans l’Eure, évoque un véritable engouement : « Tout part très vite, de telle manière qu’une maison vendue au prix du marché peut être vendue 4 heures plus tard ». Bien évidemment, tout ceci concerne majoritairement un public de gros patrimoines parisiens, disposé à investir dans une résidence secondaire estimée à 400 000 euros. On trouve néanmoins des plus petits portefeuilles, prêts à dépenser entre 150 000 et 200 000 euros dans une « petite maison avec du charme et un bout de jardin », toujours selon Elodie Peres.
L’avis des promoteurs immobiliers en Bretagne
Les professionnels du notariat basés en Bretagne constatent une évolution du marché de l’immobilier post-confinement. Les demandes sont de plus en plus tournées vers des biens immobiliers type maison individuelle proposant un espace extérieur conséquent. Ces projets d’acquisition portent essentiellement sur une résidence principale en seconde accession pour des acquéreurs disposant déjà d’une situation financière solide. Pierre-Yves Chevalier, propriétaire de l’agence Maison Rouge à Dinard ne peut que constater avec satisfaction la forte reprise des transactions immobilières, que ce soit sur la côte sud, la côte nord ou en Centre-Bretagne. A Lorient, l’agence Le Bec spécialisée dans la vente immobilière en bord de mer a déjà conclu plusieurs ventes. Les biens immobiliers particuliers semblent également intéresser de nombreux parisiens, comme à Dinard (35), Groix (56) ou Carantec (29). Gilles Durin, responsable régional de l’agence Patrice Besse spécialisée dans les biens immobiliers d’exception confirme : « certains clients n’hésitent plus à programmer des rendez-vous, en profitant d’un déplacement professionnel ou familial autorisés ».
L’avis des promoteurs immobiliers en Pays-de-la-Loire
Cette région en particulier semble avoir été moins touchée par la crise du Covid que les autres. Ainsi, note Damien Ruaud : « Nous n’avons pas constaté un effet de crise comme dans les autres régions. Non seulement nous n’avons pas été les plus touchés par la pandémie, mais nous disposons également d’un tissu agroalimentaire de qualité, avec un avantage donné aux circuits courts. Ce qui fait que les gens ont plus confiance en l’avenir ». Ainsi, Nantes, considérée comme l’une des communes de France les plus peuplées, continue d’expérimenter une forte demande, face à une offre très faible. Ce qui induit à terme une pénurie de logements, et donc une hausse des prix. L’hyper-centre en particulier est relativement prohibitif à ce niveau : « Rien ne sert de chercher dans ces secteurs très prisés comme autour de la place Royale ou de la place du Commerce si l’on ne dispose pas d’un confortable budget à l’avance, prévient Alexandre David, de l’agence Les Toits de l’Atlantique. Pour l’heure, la norme pour un T2 peut aller jusqu’à 300 000 euros ». De fait, des solutions de repli existent notamment dans les quartiers au sud de la Loire, ainsi que dans les communes environnantes à la campagne*.